Comprendre l’option pour l’assimilation à une EURL ou EARL 🌟
– Depuis le 29 juin 2022, les entrepreneurs individuels peuvent demander une assimilation à une EURL ou à une EARL.
– Avec cette option, ils sont automatiquement assujettis à l’impôt sur les sociétés (IS).
Comment procéder ? ✉️
– Envoyer un courrier au service des impôts avec votre nom, adresse et celle de votre entreprise.
– Délai : Avant la fin du troisième mois de l’exercice concerné.
Changements fiscaux majeurs : 💰
– Les bénéfices sont désormais déclarés au nom de l’entreprise.
– Taux d’imposition fixe, possibilité de taux réduit à 15% sur les 42 500 premiers euros.
– Possibilité de dédire la rémunération pour le calcul du bénéfice imposable.
Changements sociaux : 📈
– Les cotisations sociales sont calculées sur la rémunération totale et les dividendes excédant 10% du bénéfice.
Renonciation : 🚫
– Possible dans un délai de cinq ans après l’option initiale, au-delà, elle devient irrévocable.
Pour plus d’informations, visitez ce lien : Ici.
Aspect | Détails |
---|---|
Option d’assimilation | L’entrepreneur individuel peut demander son assimilation à une EURL ou à une EARL. |
Impôt sur les sociétés | L’assimilation entraîne l’assujettissement à l’impôt sur les sociétés (IS). |
Demande d’option | À envoyer par courrier au service des impôts avant la fin du troisième mois de l’exercice. |
Changements fiscaux | Bénéfices imposés au nom de l’entreprise, plus possibilité de déduction de la rémunération. |
Taux d’imposition | Taux fixe avec possibilité de taux réduit à 15% sur les premiers 42 500€ de bénéfices. |
Dividendes | L’entrepreneur peut se distribuer des dividendes en cas de bénéfices distribuables. |
Cotisations sociales | Calculées sur les rémunérations et sur la partie des dividendes excédant 10% du bénéfice. |
Renonciation à l’option | Possible jusqu’au cinquième exercice suivant la demande d’option, avec notification nécessaire. |
Échéance de renonciation | Notification à faire avant la fin du mois précédant la date limite de versement du premier acompte. |

Comprendre l’assimilation à une EURL ou EARL est crucial pour tout entrepreneur individuel souhaitant optimiser sa structure juridique et fiscale. Cette option permet de transformer le régime fiscal de l’entreprise, touchant ainsi à divers aspects de sa gestion. Explorons ensemble les tenants et aboutissants de cette option.
En quoi consiste l’option pour l’assimilation à une EURL ou EARL ?
L’option pour l’assimilation à une EURL (Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée) ou à une EARL (Exploitation Agricole à Responsabilité Limitée) offre aux entrepreneurs individuels la possibilité de changer leur régime fiscal. Cela signifie que les bénéfices de leur activité seront assujettis à l’impôt sur les sociétés (IS).
Juridiquement, cela ne transforme pas l’entreprise individuelle en société, mais modifie bel et bien le cadre fiscal applicable, ce qui peut avoir un impact significatif sur la gestion des bénéfices et des charges fiscales.
« Les entrepreneurs individuels peuvent demander leur assimilation à une EURL ou EARL. »
Comment exercer l’option pour l’assimilation à une EURL ou EARL ?
Pour exercer cette option, l’entrepreneur doit rédiger un courrier. Ce dernier doit contenir :
- La dénomination et l’adresse de l’entreprise individuelle.
- Les nom, prénom, adresse et signature de l’entrepreneur.
Une fois le courrier rédigé, il doit être adressé au service des impôts concerné, et ce, avant la fin du troisième mois de l’exercice au titre duquel l’entrepreneur souhaite bénéficier de l’assimilation.
Conseil : Pense à garder une copie de ton courrier et d’envoyer ta demande en recommandé, ça évitera bien des soucis de traçabilité.
Les changements consécutifs à l’option pour l’assimilation
Changements fiscaux
Une fois l’assimilation effective, plusieurs changements fiscaux s’opèrent :
- Les bénéfices sont désormais imposés au nom de l’entreprise, et non plus à titre personnel.
- L’impôt sur les sociétés est généralement calculé à un taux fixe, avec un taux réduit de 15 % sur les premiers 42 500 euros de bénéfices.
- Il est possible de déduire la rémunération de l’entrepreneur, ce qui influence le montant imposable.
- Des dividendes peuvent être distribués si des bénéfices sont réalisés.
Il est bon de noter que l’entrepreneur sera également assujetti à l’impôt sur le revenu concernant sa rémunération et ses dividendes.
Changements sociaux
Au niveau social, l’assimilation change la façon dont les cotisations sont calculées :
- Les cotisations sont désormais calculées sur le total des rémunérations et sur les dividendes dépassant 10 % du bénéfice.
Cette évolution donne à l’entrepreneur un certain contrôle sur ses cotisations, ce qui n’est pas le cas sous un régime de micro-entreprise.
Astuce : Penses à bien évaluer le montant de ta rémunération en fonction de tes objectifs fiscaux et sociaux. Une gestion réfléchie t’évitera des surprises à la fin de l’année.
Renoncer à l’option pour l’assimilation à une EURL ou EARL
Une fois l’option exercée, il est possible de renoncer à cette assimilation, mais seulement dans un délai de cinq ans à compter de la demande initiale. Passé ce délais, l’option devient irrévocable.
« La renonciation à l’option pour l’impôt sur les sociétés doit être notifiée au service des impôts avant la date limite de versement du premier acompte. »
Pour notifier cette renonciation, il est impératif d’adresser une lettre au service des impôts, en respectant les délais impartis.
Ces informations constituent un guide essentiel pour tout entrepreneur individuel souhaitant envisager l’assimilation à une EURL ou EARL. Une compréhension approfondie des implications fiscales et sociales peut mener à une gestion plus optimale de l’entreprise.


Dans le paysage entrepreneurial actuel, l’option pour l’assimilation à une EURL (Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée) ou à une EARL (Exploitation Agricole à Responsabilité Limitée) représente une opportunité significative pour les entrepreneurs individuels. Ce choix permet une modification du régime fiscal en passant à l’impôt sur les sociétés, offrant ainsi un cadre juridique plus sécurisé et optimisé pour la gestion des bénéfices.
Effectivement, l’option d’assimilation permet à l’entrepreneur de bénéficier de la possibilité de déduire sa rémunération ainsi que de se verser des dividendes, tout en soumettant ses bénéfices à une imposition sur les sociétés à taux fixe. Cela représente une démarche stratégique qui peut conduire à des économies fiscales substantielles, en particulier pour les entreprises dont les bénéfices réalisés atteignent des niveaux significatifs.
De plus, ce régime modifie la manière dont les cotisations sociales sont calculées, offrant à l’entrepreneur une plus grande marge de manœuvre dans la gestion de sa base de calcul. Comparativement à d’autres régimes, tels que la micro-entreprise, cela permet d’analyser et d’optimiser ses charges sociales en fonction des revenus générés. Ainsi, une meilleure anticipation peut aboutir à une gestion plus flexible des ressources de l’entrepreneur.
Cependant, la décision à prendre doit être mûrement réfléchie. L’option pour l’assimilation à une EURL ou EARL engage l’entrepreneur pour une durée minimale de cinq ans, au-delà de laquelle la renonciation devient impossible. Ce délai souligne l’importance de bien peser les avantages et inconvénients avant d’effectuer ce choix, assurant ainsi une conformité avec les exigences fiscales et sociales en vigueur.